Ces voitures mythiques interdites en France dès 2025 : la liste noire qui fait mal aux passionnés !
Depuis le 1er janvier 2025, une nouvelle mesure a commencé à impacter les automobilistes français. Environ 21% des véhicules en circulation dans les grandes villes comme Paris et Lyon ne peuvent plus rouler.
Cette interdiction, qui cible les véhicules classés Crit’air, s’inscrit dans une stratégie ambitieuse pour réduire la pollution atmosphérique urbaine. Les véhicules diesel immatriculés avant 2006 et les modèles essence d’avant 1997 sont particulièrement ciblés.
De nombreux modèles emblématiques se retrouvent sur la « liste noire », affectant directement les passionnés et collectionneurs. Cette situation marque un tournant majeur pour l’automobile en France, avec des implications sur la circulation dans les zones urbaines.
La nouvelle réglementation ZFE qui change tout en 2025

La mise en place des ZFE en 2025 représente une étape cruciale pour l’environnement urbain. Les zones à faibles émissions visent à réduire les émissions de particules fines et de dioxyde d’azote, principaux responsables de la pollution de l’air.
Comprendre le système Crit’Air et les zones à faibles émissions
Le système Crit’Air classe les véhicules selon leur niveau de pollution via une vignette obligatoire. Cette classification va de 0 (véhicules électriques) à 5 (véhicules les plus polluants). Les zones faibles émissions sont mises en place pour interdire la circulation aux véhicules les plus polluants.
Les villes françaises concernées par ces restrictions
Plusieurs grandes villes françaises seront concernées par ces restrictions, notamment Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Strasbourg, Grenoble et Bordeaux. Ces villes mettront en place des règles similaires pour créer une mosaïque de zones à faibles émissions à travers le territoire. Les restrictions varient selon les villes : à Paris, l’interdiction s’applique du lundi au vendredi de 8h à 20h.
Pourquoi cette interdiction est mise en place ?

La décision d’interdire les véhicules anciens répond à une nécessité environnementale et sanitaire urgente. Cette mesure vise à réduire l’impact environnemental et sanitaire des voitures anciennes.
L’impact environnemental des véhicules anciens
Les véhicules anciens, notamment les diesels d’avant 2006, émettent des quantités importantes de particules fines et d’oxydes d’azote (NOx). Ces émissions sont responsables de nombreuses maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Les objectifs de santé publique derrière ces mesures
Selon Santé Publique France, la pollution atmosphérique cause près de 48 000 décès prématurés chaque année. L’interdiction des véhicules anciens est donc une mesure pour améliorer la qualité de l’air et protéger la santé publique.
Catégorie | Impact |
---|---|
Particules fines | Maladies respiratoires |
Oxydes d’azote (NOx) | Maladies cardiovasculaires |
Ces voitures mythiques interdites en France : les modèles diesel d’avant 2006

Dès 2025, les véhicules diesel anciens seront bannis des centres-villes français. Cette mesure concerne particulièrement les voitures diesel immatriculées avant 2006 en raison de leurs émissions élevées de NOx et de particules fines.
Peugeot 307 HDI : la fin d’une époque
La Peugeot 307 HDI, modèle emblématique qui a connu un immense succès commercial, se retrouve désormais bannie des centres-villes malgré sa robustesse et sa fiabilité. Ce modèle populaire mais vieillissant dépasse largement les normes actuelles d’émissions.
Renault Laguna dCi : un classique bientôt interdit
La Renault Laguna dCi, symbole du savoir-faire français en matière de berlines familiales confortables, ne pourra plus circuler dans les ZFE malgré ses qualités routières encore appréciées.
Citroën C5 HDI : confort et puissance sacrifiés
La Citroën C5 HDI, reconnue pour son confort exceptionnel grâce à sa suspension hydropneumatique, voit son accès aux grandes villes interdit malgré l’attachement de nombreux passionnés à ce modèle.
Autres modèles diesel emblématiques concernés
D’autres modèles diesel emblématiques comme la Volkswagen Golf IV TDI, la Ford Focus TDCI première génération ou encore la Mercedes Classe C CDI d’avant 2006 sont également concernés par cette interdiction.
Modèle | Caractéristique | Émissions |
---|---|---|
Peugeot 307 HDI | Robustesse et fiabilité | Élevées |
Renault Laguna dCi | Confort et qualité routière | Élevées |
Citroën C5 HDI | Confort exceptionnel | Élevées |
Les modèles essence d’avant 1997 qui disparaîtront des routes urbaines

Les modèles essence fabriqués avant 1997 ne pourront plus circuler dans les zones à faibles émissions en raison de leur non-conformité aux normes européennes actuelles en matière de pollution.
Renault Clio I : l’icône française bannie des centres-villes
La Renault Clio I, véritable icône de l’automobile française des années 90, est désormais considérée comme trop polluante pour les centres-villes. Cette citadine mythique qui a révolutionné le segment des citadines sera bientôt interdite d’accès.
Peugeot 106 : la citadine légendaire mise au placard
La Peugeot 106, citadine légère et agile qui a séduit toute une génération de conducteurs, notamment dans ses versions sportives comme la XSI ou la Rallye, disparaîtra progressivement du paysage urbain.
Citroën Saxo : la fin d’une voiture populaire
La Citroën Saxo, modèle populaire particulièrement apprécié des jeunes conducteurs pour son prix accessible et sa fiabilité, rejoint également la liste des voitures bannies des grandes métropoles.
Autres modèles essence cultes touchés par l’interdiction
D’autres modèles essence emblématiques comme la Volkswagen Golf III, la Fiat Punto première génération, ou encore les premières Ford Fiesta et Opel Corsa sont également concernés par cette interdiction. Ces voitures, souvent considérées comme des « youngtimers » par les passionnés, voient leur valeur patrimoniale menacée.
Modèle | Marque | Année |
---|---|---|
Clio I | Renault | Avant 1997 |
106 | Peugeot | Avant 1997 |
Saxo | Citroën | Avant 1997 |
Le cas particulier des voitures de collection
Les véhicules de collection ne sont pas entièrement interdits, mais ils sont soumis à des dérogations spécifiques pour continuer à rouler dans certaines zones. Cette exemption permet aux passionnés de préserver leur patrimoine automobile tout en respectant les nouvelles réglementations environnementales.
Les dérogations possibles pour les véhicules historiques
Pour être considéré comme un véhicule de collection, une voiture doit généralement avoir plus de 30 ans d’âge et obtenir une carte grise spécifique « véhicule de collection ». Cette classification offre une exemption aux règles strictes des ZFE, permettant aux propriétaires d’utiliser leurs véhicules historiques même dans les zones restreintes.
- Usage occasionnel et non quotidien
- Procédure de demande auprès de la FFVE
- Attestation nécessaire pour la classification
Comment faire classer votre véhicule en collection
La procédure pour faire classer un véhicule en collection implique plusieurs étapes administratives. Les propriétaires doivent faire une demande auprès de la FFVE, qui délivre une attestation nécessaire pour obtenir la carte grise « véhicule de collection ».
Étapes | Description |
---|---|
1. Vérification de l’âge du véhicule | Le véhicule doit avoir plus de 30 ans |
2. Demande auprès de la FFVE | Soumission d’une demande pour attestation |
3. Obtention de la carte grise | Carte grise spécifique « véhicule de collection » |
En respectant ces étapes, les propriétaires de véhicules de collection peuvent continuer à profiter de leurs voitures tout en contribuant à la préservation de l’environnement.
Quelles solutions pour les propriétaires de ces véhicules ?
L’interdiction de circulation pour les véhicules polluants en 2025 oblige les propriétaires à repenser leur mobilité. Plusieurs options s’offrent à eux pour s’adapter à cette nouvelle donne.
Revendre son véhicule : où et comment ?
La revente du véhicule reste l’option la plus directe. Les propriétaires peuvent vendre leur voiture dans des zones rurales non concernées par les ZFE ou à des acheteurs étrangers. Cependant, les prix pourraient être dévalorisés en raison des restrictions.
Les aides gouvernementales pour changer de voiture
Le gouvernement propose plusieurs dispositifs pour encourager les automobilistes à remplacer leur voiture polluante. La prime à la conversion et le bonus écologique sont des aides financières significatives.
Les alternatives à la possession d’un véhicule en ville
Les alternatives à la possession d’un véhicule se développent rapidement dans les grandes villes. L’autopartage, la location ponctuelle, et les abonnements aux transports en commun offrent des solutions de mobilité adaptées au monde urbain.
Les conducteurs ont ainsi plusieurs choix pour adapter leur mobilité aux nouvelles réglementations environnementales.
L’impact social et économique de ces interdictions
La mise en place de ces interdictions de circulation pour les véhicules polluants aura des répercussions sociales et économiques considérables. Les restrictions touchent particulièrement les ménages modestes qui possèdent souvent des véhicules anciens.
Conséquences pour les ménages modestes
Les ménages modestes sont particulièrement vulnérables face à ces interdictions. Ils possèdent souvent les voitures les plus anciennes et disposent de moins de ressources pour s’adapter aux nouvelles réglementations. Le risque d’exclusion sociale est réel pour certaines catégories de la population qui dépendent de leur véhicule pour accéder à l’emploi, aux services de santé ou à l’éducation.
Le marché de l’occasion bouleversé
Le marché de l’occasion connaît un bouleversement majeur avec une dévalorisation rapide des véhicules concernés par les restrictions. Les prix des véhicules récents et conformes aux normes augmentent sous l’effet de la demande, créant un déséquilibre économique.
Catégorie de véhicules | Impact des restrictions | Conséquences économiques |
---|---|---|
Véhicules diesel d’avant 2006 | Interdits en 2025 | Dévalorisation rapide |
Véhicules essence d’avant 1997 | Restrictions de circulation | Augmentation des prix des véhicules récents |
Les automobilistes les plus modestes subissent une double peine : dévaluation de leur bien actuel et impossibilité d’accéder à un véhicule plus récent aux prix désormais élevés. Les professionnels du secteur automobile spécialisés dans les véhicules anciens voient également leur activité menacée.
Ce qui nous attend après 2025 : l’avenir de l’automobile en France
L’avenir de l’automobile en France est marqué par des changements significatifs après 2025. Les restrictions de circulation vont s’intensifier, touchant de plus en plus de véhicules.
Les villes françaises continueront d’adopter des règles plus strictes pour réduire les émissions. Les conducteurs devront s’adapter à un nouveau paradigme de mobilité.
La transition vers l’électromobilité s’accélérera, avec une amélioration constante de l’infrastructure de recharge. Les automobilistes devront se tourner vers des voitures moins polluantes.
À l’horizon 2030, les interdictions pourraient s’étendre aux véhicules Crit’Air 3, impactant encore plus de véhicules.